Mai approche. Avec lui, la clôture des bilans comptables 2024 pour de nombreux clients à l’IS.
Or, chaque année, les cabinets subissent un pic d’activité mal anticipé. Dossiers incomplets, erreurs de saisie, justificatifs manquants.
Anticiper dès maintenant pour éviter les retards, garantir la conformité et optimiser les résultats de vos clients.
Les essentiels du bilan comptable 2024 — réponses détaillées
Pourquoi mai est une date clé ?
Le mois de mai marque la date limite de dépôt de la liasse fiscale pour toutes les entreprises à l’IS qui clôturent au 31 décembre.
La DGFIP exige une transmission dans les 3 mois suivant la clôture, avec un report possible jusqu’au 2ᵉ jour ouvré après le 1er mai.
Cela signifie que près de 80 % des dossiers doivent être finalisés en même temps.
Pour le cabinet, c’est un enjeu organisationnel et fiscal majeur, souvent concentré sur 3 à 4 semaines.
Les retards ou oublis peuvent entraîner :
- Des pénalités pour non-dépôt (1 500 € par document manquant)
- Des majorations d’impôt en cas de redressement
- Une perte de confiance client si le dossier est mal géré
Quelles erreurs éviter ?
Certaines erreurs reviennent chaque année, souvent à cause d’un manque d’anticipation ou d’un processus mal outillé :
- Stocks mal valorisés :
Un inventaire non finalisé ou des valorisations approximatives faussent le résultat comptable et fiscal.
- Immobilisations oubliées ou non mises à jour :
Les immobilisations doivent être correctement suivies, amorties ou sorties.
Une immobilisation non amortie alourdit artificiellement l’actif.
- Provisions non justifiées :
Chaque provision (litige, client douteux, charges) doit être documentée et justifiable en cas de contrôle.
Sinon, elle peut être réintégrée extra-comptablement.
- Écritures d’inventaire incomplètes :
Certaines charges sont à constater d’avance ou à répartir sur plusieurs exercices. Leur absence fausse l’image fidèle du résultat.
- Justificatifs manquants :
La numérisation des pièces doit être complète. Une dépense sans pièce = un risque de rejet.
Comment optimiser le bilan ?
Optimiser un bilan, ce n’est pas “gonfler” un résultat, mais s’assurer qu’il reflète fidèlement la réalité de l’entreprise tout en tirant parti des possibilités comptables et fiscales :
- Clôturer en avance :
Finaliser les opérations dès mars ou début avril réduit le stress, évite les erreurs de dernière minute et ouvre le temps à l’analyse.
- Automatiser les contrôles :
Un logiciel de gestion interne intelligent peut détecter :
° les doublons
° les écarts de TVA
° les incohérences dans les balances
° les erreurs d’amortissements
- Anticiper les échanges avec le client :
Collecter les pièces manquantes dès janvier avec des rappels automatiques évite les relances chronophages.
- Faire une revue analytique avant finalisation :
Comparaison N/N-1, analyse des variations significatives, contrôle de cohérence globale du résultat.
Quels outils pour mieux gérer cette période ?
Votre logiciel de gestion interne est votre meilleur levier pour tenir vos délais.
À condition qu’il soit connecté, évolutif et conçu pour l’expertise comptable.
Voici les fonctionnalités clés à activer :
- Synchronisation bancaire automatique
Pour gagner du temps sur le lettrage et sécuriser la trésorerie.
- Suivi des pièces en temps réel
Liste des documents manquants, rappels intégrés, espace d’échange client.
- Tableau de bord de production
Suivi de l’avancement des dossiers, indicateurs de charge, alertes de retard.
- Planification intégrée
Vue par collaborateur, par client, par statut de dossier.
- Historique client centralisé
Pour que chaque collaborateur puisse accéder à la totalité des informations sans chercher.
Comment rassurer vos collaborateurs ?
La période fiscale est une source de tension importante dans les cabinets. En structurant le travail, on évite la surcharge mentale et les erreurs :
- Des check-lists standards intégrées dans le logiciel : Chaque étape du bilan est formalisée. Rien n’est oublié.
- Une planification en amont : Les tâches sont réparties début février, avec des dates limites claires.
- Des alertes automatisées : Pour relancer le client sans que ce soit au collaborateur d’y penser.
- Un suivi des charges par portefeuille : Les responsables de mission peuvent adapter la charge de travail en temps réel.
- Une visibilité partagée sur l’état d’avancement : Chacun sait ce qu’il reste à faire, sans passer des heures en réunion.
Pourquoi mai est une échéance clé pour les bilans 2024
Chaque année, le 2ᵉ jour ouvré suivant le 1ᵉʳ mai marque la date limite de dépôt de la liasse fiscale.
Cela concerne une majorité de vos clients à l'impôt sur les sociétés, dont l’exercice clôture au 31 décembre. Mai est donc le mois le plus dense en termes de production comptable.
Un retard ou une erreur à ce stade a un impact direct sur la fiscalité du client… et votre planning interne.
Les erreurs fréquentes à éviter lors de la clôture
- 1. Stocks mal valorisés
Sans inventaire physique à jour, impossible de garantir la cohérence du bilan.
- 2. Immobilisations non suivies
Les fiches d’immobilisation doivent refléter la réalité des amortissements et des mises au rebut.
- 3. Justificatifs manquants
Un scan perdu, une facture absente, et c’est une déduction rejetée.
- 4. Provisions hasardeuses
Elles doivent être justifiées, documentées, et non estimées "au doigt mouillé".
- 5. Charges à payer sous-estimées
Un oubli fréquent en fin d’exercice, pourtant essentiel pour refléter la réalité économique.
Check-list pour un bilan comptable conforme et optimisé
- Inventaire des stocks validé
- Immobilisations et amortissements contrôlés
- Écritures d’inventaire passées
- Justificatifs archivés et accessibles
- TVA, IS, taxes locales régularisées
- Soldes clients/fournisseurs pointés
- Écritures d’abonnement générées
- Lettrages et rapprochements bancaires finalisés
- Revues analytiques complètes pour les comptes sensibles
- Synthèse des points fiscaux préparée pour le rendez-vous client
Pour vous aider à finaliser cette check-list, aidez-vous d’outils ou de ressources comme des tableaux de bord centralisés, la facturation électronique, des relevés bancaires synchronisés, des historiques d’échanges avec le client, ou encore le suivi du temps passé et du reste à produire.
Pour résumer :
Anticiper, c’est gagner.
Les cabinets qui suivent l’avancement des bilans via des alertes automatiques réduisent significativement les relances clients en fin de période.
Ceux qui déclenchent la préparation 90 jours avant la date limite, à l’aide de modèles de mails intégrés, libèrent du temps pour l’analyse.
Avec un logiciel de gestion interne pensé pour l’expertise comptable, les échéances fiscales deviennent prévisibles, organisées, efficaces.
Le bilan comptable 2024 ne s’improvise pas en mai 2025. Il se prépare dès aujourd’hui, pour en faire une simple étape maîtrisée du parcours client.
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