Créer une entreprise ne commence pas par un bilan, mais par une idée. Une idée parfois brillante, parfois floue, toujours fragile. Et c'est à ce moment précis que vous, expert-comptable, devenez un guide essentiel.
Face à l’enthousiasme du porteur de projet, vous devez structurer, conseiller, sécuriser. Mais sans un processus clair, chaque création devient un nouveau chantier à reconfigurer. Le risque : perdre du temps, manquer une étape, ou laisser passer une opportunité.
Ce qu’il faut retenir
- Le cabinet est souvent le premier interlocuteur stratégique du créateur d’entreprise
- Une bonne organisation interne permet de suivre plusieurs projets simultanément
- La relation client repose sur la clarté, la méthode et la fluidité des échanges
- Un logiciel de gestion interne comme Queoval Expert structure le parcours de création
- L’automatisation de certaines tâches libère du temps pour le conseil
Vos questions, nos réponses
Quelle est la stratégie comptable d’une entreprise ?
Organiser la gestion financière pour optimiser les résultats et anticiper les obligations.
Quel est le rôle du service comptable dans une entreprise ?
Suivre les dépenses, tenir les comptes et produire les documents légaux.
Comment l'expert-comptable peut-il accompagner ses clients autour des enjeux de RSE ?
En intégrant la RSE dans les indicateurs de gestion et les reporting.
Quel est le rôle principal d'un comptable dans une entreprise ?
Tenir les comptes à jour et garantir la conformité comptable et fiscale.
Partenaire stratégique dès la naissance du projet
Un accompagnement qui commence bien avant l’administratif
Un projet de création commence rarement par une liasse fiscale.
Souvent, cela commence par une idée, une envie de se lancer, des doutes. À ce moment-là, le cabinet devient un repère décisif.
Pour mieux comprendre ce rôle clé, vous pouvez consulter cette ressource de l’ordre national des experts-comptable :
Le conseil comme valeur ajoutée dès le départ
En posant les bonnes questions, vous aidez à clarifier le modèle économique.
En conseillant sur le choix du statut, vous sécurisez les fondations juridiques.
En anticipant les premiers indicateurs de rentabilité, vous validez la viabilité du projet.
Cet accompagnement ne s’improvise pas. Il doit être structuré, cohérent, réplicable.
Et surtout : accessible à l’ensemble du cabinet, pas seulement au dirigeant.
Processus pour structurer l'accompagnement à la création
1. Créer une trame d’entretien structurée
Préparer un questionnaire-type à poser à chaque porteur de projet, avec des questions comme :
- Quelle est votre cible ? Votre marché ?
- Avez-vous identifié des concurrents directs ?
- Quels sont vos besoins financiers à court terme ?
- Quel est votre objectif à 6 mois, 1 an, 3 ans ?
Objectif : clarifier rapidement le modèle économique et les enjeux du projet.
2. Utiliser un arbre de décision pour le choix du statut
Mettre à disposition en interne une grille d’aide ou un arbre décisionnel en fonction de :
- La nature de l’activité
- Le nombre d’associés
- Le niveau de protection sociale souhaité
- Le régime fiscal attendu
Objectif : sécuriser juridiquement le choix du statut tout en l’expliquant simplement au client.
3. Intégrer un prévisionnel simplifié dès la première rencontre
Préparer un modèle de tableau de rentabilité avec :
- Les charges fixes estimées
- Les charges variables
- Le chiffre d’affaires prévisionnel
- Le point mort
Objectif : tester la viabilité dès le départ et ajuster le projet si nécessaire.
4. Standardiser les livrables
Prévoir des modèles de documents réutilisables, partagés dans un espace interne :
- Plan d’accompagnement
- Liste des démarches administratives
- Check-list des pièces à fournir
- Modèles de statuts simplifiés
Objectif : gagner du temps et garantir la cohérence du suivi, quel que soit le collaborateur impliqué.
5. Former toute l’équipe à cette méthodologie
- Organiser des sessions internes de formation courte (1h ou e-learning)
- Nommer un référent création d’entreprise
- Documenter la procédure sur l’intranet du cabinet
Objectif : rendre la méthode accessible à tous et non dépendante du dirigeant.
Et le financement à la création d’entreprise, dans tout ça ?
De nombreuses solutions de financement coexistent et peuvent même se cumuler. En tant qu’expert-comptable, votre rôle est d’éclairer et d’accompagner votre client à travers les différentes typologies de financeurs. Voici un panorama des principales options à envisager :
1. Les apports personnels (fonds propres)
Ils constituent souvent la première source de financement. Ils peuvent prendre plusieurs formes :
- Apport en numéraire : somme d’argent injectée directement par le ou les fondateurs.
- Apport en nature : matériel, locaux, brevet, etc.
- Love money : soutien financier de la famille ou des amis.
2. Le prêt bancaire
Après l’élaboration du business plan (réalisé avec votre aide), l’entrepreneur peut solliciter les établissements bancaires pour financer son projet. Ce financement classique peut nécessiter des garanties, mais reste une source majeure.
3. Le financement participatif (crowdfunding)
Le crowdfunding permet de mobiliser le grand public autour d’un projet, notamment sous la forme de dons, parfois avec contrepartie :
- Aucune obligation de remboursement pour le porteur de projet.
- Une commission, généralement autour de 8 %, est prélevée par la plateforme.
4. Les concours de créateurs
Si votre client développe une idée innovante ou originale, orientez-le vers des concours dédiés. Remporter un prix peut non seulement offrir une dotation financière, mais également renforcer la crédibilité du projet auprès des financeurs et partenaires.
5. Les prêts d’honneur
Accordés sans intérêt ni garantie, ils constituent un véritable levier pour obtenir d'autres financements :
- France Active : de 3 000 à 50 000 € (pour des projets à impact social).
- Initiative France : de 2 000 à 45 000 €.
- Réseau Entreprendre : jusqu’à 50 000 € pour la création ou reprise d’entreprise.
6. Et bien d’autres solutions encore…
En fonction du profil du porteur de projet, d’autres alternatives peuvent être explorées :
- Business Angels : investisseurs privés qui soutiennent financièrement et stratégiquement les startups.
- Fonds d’amorçage : pour des projets à fort potentiel de croissance.
- Les Cigales : clubs d’investisseurs solidaires.
- Micro-crédit : pour les entrepreneurs exclus du financement bancaire classique.
En résumé, il n’existe pas une seule bonne solution, mais un panel d’options à adapter au profil et aux ambitions de chaque entrepreneur. Votre expertise est précieuse pour l’orienter vers le bon mix de financements.
Suivre efficacement les projets grâce à un logiciel de gestion interne (comme Queoval Expert)
Des dossiers clairs, des étapes définies
Un cabinet qui suit 5, 10 ou 50 créations d'entreprise simultanément doit éviter le piège du “dossier oublié”.
Avec Queoval Expert, chaque projet est suivi pas à pas, avec :
- Une fiche client centralisée dès le premier contact
- Des étapes prédéfinies pour structurer l’accompagnement
- Un historique clair des échanges avec le client
- Des documents standardisés intégrés (Lettre de mission, devis, prévisionnels, mandats…)
- Une vision collaborative du dossier pour impliquer les bons interlocuteurs
Un outil conçu pour fluidifier les échanges
Queoval Expert permet au cabinet d’organiser ses missions de création d’entreprise avec rigueur, transparence et efficacité. Chaque étape est tracée, chaque dossier est clair, et chaque porteur de projet bénéficie d’un suivi structuré dès le premier jour.
Exemple concret : un collaborateur débute un accompagnement. Il ouvre un dossier “création d’entreprise” dans Queoval. Les étapes à suivre s’affichent, les tâches peuvent être affectées, les échéances suivies, les documents générés, et les échanges centralisés grâce à l’outil d’emailing intégré.
Structurer pour mieux conseiller
Accompagner une création d’entreprise ne s’improvise pas. C’est une mission à forte valeur pour le cabinet.
Avec un outil de gestion interne adapté à la profession comptable, vous gagnez :
- Du temps
- De la cohérence
- De la traçabilité
- De la sérénité
En résumé, accompagner la création d’une entreprise ne se limite pas à remplir un formulaire ou à rédiger des statuts.
C’est une mission stratégique qui mobilise vos compétences juridiques, comptables et humaines. Pour la mener efficacement, vous avez besoin d’un cadre clair, d’une méthode reproductible, et d’un outil qui simplifie le suivi et valorise votre rôle.
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